Vendredi dernier, le 9 septembre 2022, Rosalía Ortega a participé à l’émission « El Partido de la Una » de Telemadrid où elle a fait la lumière, en toute neutralité, sur l’affaire qui gagne en notoriété après la clôture de ce mercato d’été : l’affaire Griezmann.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut comprendre,
Que se passe-t-il ?· Ces derniers jours, les médias ont rapporté que le FC Barcelona aurait l’intention de déposer une plainte pour une prétendue rupture de contrat par l’Atlético de Madrid de l’une des clauses du contrat de transfert d’Antoine Griezmann.
· La clause en question se traduit par 40 millions d’euros que l’Atlético de Madrid doit verser au FC Barcelona si le joueur participe à 80 % des minutes disponibles des matchs joués.
· Selon différents médias, le FC Barcelona affirme que cette condition a été remplie lors de la saison 2021-2022, et d’autre part, l’Atlético de Madrid affirme que cette condition sera remplie à la fin du contrat, c’est-à-dire en juin 2023.
· Rappelons qu’Antoine Griezmann a été prêté à la dernière minute de la fenêtre du mercato d’été 2021 par le FC Barcelona, qui avait désespérément besoin de réduire son effectif pléthorique. Antoine Griezmann est actuellement enregistré en prêt à l’Atlético de Madrid.
Lors de son intervention, Rosalía a souligné que, tout d’abord, « nous ne disposons pas de l’intégralité du contrat, ce qui est fondamental » pour pouvoir comprendre tous les aspects juridiques de cette affaire en ce qui concerne la possibilité que le FC Barcelona puisse effectivement dénoncer une fraude à la loi dans l’application du contrat existant avec l’Atlético de Madrid, cependant, nous soulignons ce qui suit :
- Nous sommes en présence d’un accord civil ou commercial basé sur une relation de travail qui, bien entendu, implique le consentement du joueur.
- Le droit à l’occupation sportive ou « droit de jouer » est un droit très spécial et spécifique, dont l’essence est de ne pas nuire au joueur, et c’est là que l’Atlético de Madrid pourrait avoir une petite faiblesse, cependant, la jurisprudence en Espagne a toujours établi que le droit de jouer est maintenu seulement si le joueur s’entraîne et fait partie de l’équipe première. En d’autres termes, l’entraîneur est entièrement libre de ne pas autoriser le joueur à jouer pour des raisons purement sportives.
- La plus grande vulnérabilité serait en tout cas pour le joueur, puisque les déclarations du directeur technique de l’Atlético de Madrid, dans lesquelles il confirme qu’il est « un homme de club », pourraient révéler entre les lignes d’autres circonstances qui pourraient être préjudiciables à l’emploi du joueur, sans oublier la charge de la preuve, qui serait essentielle pour confirmer ce préjudice.
- Si ce qui se passe est réel,il n’y aurait pas de violation de la part de l’Atlético de Madrid vis-à-vis du FC Barcelona. En d’autres termes, la clause est vulnérable pour le FC Barcelona, mais elle est typique. Le FC Barcelonane peut pas décider du temps de jeu d’un joueur, car il s’agit d’une décision technique ou qui devrait être technique et sportive.